ENSEMBLE, DÉCOUVRONS LA VÉRITÉ !Aidez-nous à financer le livre et le film sur la véritable histoire du SL 125
Après des années de recherches, de nombreuses zones d’ombres restent à élucider. Nous avons besoin de vous pour financer l’enquête dont nous tirerons un livre et un documentaire inédits. Votre soutien nous permettra de découvrir enfin ce qui est vraiment arrivé à ce convoi civil de la Seconde Guerre Mondiale.
Le SL125 a-t-il été sacrifié par les alliés pour gagner la guerre ?
Des centaines d’hommes ont-ils été envoyés à une mort certaine ?
Nous lançons une campagne de financement participatif afin que tout ceux qui se sentent concernés puissent nous aider à réaliser cette enquête. En contrepartie de votre aide, nous vous ferons pleinement participer à nos recherches et vous récompenserons de diverses manières, notamment en vous associant à des évènements liés au livre, au film et à l’exposition que nous réaliserons !
Merci de votre aide.
LES FAITS, NOTRE ENQUÊTE, LES INDICES
LES FAITS
À la mi-octobre 1942, le commandement nazi rassemble une flotte de dix sous-marins, ses fameux U-Boote à l’Est des Açores. A partir du 23 Octobre, les submersibles forment le groupe « Streitaxt » (hache en allemand) qui s’étire depuis Freetown jusqu’aux Canaries. Le 25 Octobre, le U-203 signale le convoi SL 125, à l’Ouest des Canaries et à environ 1500 km à l’ouest de Tanger. La meute de sous-marins allemands attaque ce convoi qui est composé de quarante deux navires, dont quelques unités de transport de troupes. Comme son nom l’indique, le SL 125 se rend en fait du Sierra Leone (SL) en Grande-Bretagne. Il est à peine protégé. Son escorte comprend, un sloop, quatre corvettes et un chalutier armé anti-sous-marins. L’escorte semble vraiment inadéquate pour ce type de convoi d’autant que le sloop et le chalutier sont appelés en cours de route pour une autre mission…
Le 27 octobre, le U509 torpille les cargos britanniques Pacific Star et Stentor. Le U604 envoie par le fond le pétrolier britannique Anglo Mærsk tandis qu’il est en queue de convoi, à l’ouest des îles Canaries. L’attaque dure cinq jours et se termine le 1er Novembre 1942 à l’Ouest de Lisbonne, avec un bâtiment endommagé et onze autres coulés. Avec 407 victimes dont 260 marins embarqués sur le paquebot français « Président Doumer », l’attaque est la plus meurtrière d’un convoi « SL » de toute la seconde Guerre Mondiale. La mission de la meute Streitaxt est une réussite et les sous-mariniers nazis sont félicités dès leur retour à la base de Lorient. Curieusement, à son arrivée à Liverpool, le commandant du SL 125, le contre-amiral Sir Cécil Nugent Reyne est également encensé par l’Etat-major britannique ! Il dira plus tard que « c’était la première et la seule fois qu’il reçût des compliments pour avoir perdu autant de navires… ».
L’histoire ne s’arrête pas là. Moins d’une semaine plus tard, le 8 novembre 1942, 200 bâtiments de guerre et 140 navires de transport débarquent 107 000 hommes sur les côtes de l’Algérie et du Maroc. C’est l’opération « Torch », le plus grand débarquement de tous les temps, avant celui de Normandie. Il va écourter la Seconde Guerre mondiale et changer la face du monde. Appelée également la « Guerre des Trois Jours », l’opération Torch est une réussite notamment parce que l’effet de surprise a joué à plein.
Que s’est-il passé exactement ? L’imposante armada part des côtes américaines et anglaises à la mi-octobre, au moment même où le convoi SL 125 quitte Freetown pour filer vers le Nord. Elle s’étale sur 50 km de long et 40 km de large mais elle n’est découverte par les allemands et leurs alliés français qu’au tout dernier moment, tandis que les navires approchent des côtes marocaines et algériennes. Comment des centaines de navires ont pu passer entre les mailles du filet tendu par les sous-marins allemands ?
Entre le 2 et le 5 novembre, les 340 navires de Torch croisent en fait exactement dans la zone où les 37 bateaux du convoi SL 125 viennent d’être attaqués par les sous-marins allemands entre le 27 octobre et le 1er novembre… fort heureusement, les submersibles sont alors en train de regagner leur base de Lorient. Coïncidence ? Certainement pas !
L’ENQUÊTE
Dans la plupart des récits de la période, il est bien écrit que les navires alliés ont échappé aux U-Boote car ces derniers étaient alors en chasse du convoi SL 125 mais tous les auteurs évoquent une simple coïncidence. Après guerre, quelques historiens seulement affirment que le passage du SL 125 dans la zone ne pouvait être fortuit. Selon eux, le convoi aurait peut-être été sacrifié par les alliés pour permettre le débarquement des troupes de l’opération Torch. Peut-être ? Depuis 80 ans, c’est bien ce mot « peut-être » qui prévaut mais nul n’est en fait jamais allé vérifier cette hypothèse…
C’est à une formidable enquête sur ce mystère de la Seconde Guerre Mondiale à laquelle nous vous invitons aujourd’hui ! Aidez nous à percer ce secret qui semble n’être qu’un détail du plus grand conflit de l’Histoire mais qui a eu les plus grandes conséquences. L’opération Torch a en effet affaibli les forces de l’Axe sur le front soviétique et précipité la perte de l’Afrique du Nord pour les allemands. Elle a également eu une incidence importante en France puisqu’Hitler a aussitôt commandé à ses troupes de franchir la ligne de démarcation et d’envahir la Zone Libre. Torch est en fait la première grande manœuvre des alliés pendant la seconde guerre mondiale. De sa réussite ou de son échec peut dépendre l’issue du conflit. A Londres et Washington, on ne néglige donc aucun détail pour assurer son succès. Et le convoi SL 125 n’est rien moins qu’un détail… de la plus grande importance !
Contrairement aux autres convois civils de l’époque, il n’était pas programmé de longue date et il semble bien avoir été monté spécialement pour servir de leurre aux sous-marins allemands. Dans un demi-aveu, Churchill l’a lui même reconnu (cf. ci-dessous).
Hasard ou mensonge ? Telle est la question. Oui, est-ce le hasard qui a conduit les sous-marins ennemis à fondre sur le convoi SL 125, à envoyer par le fond onze de ses navires et à tuer ainsi plus de 400 personnes de toutes nationalités ? Ou bien, est-ce que les alliés ont conduit volontairement les marins du IIIe Reich vers le convoi afin qu’ils négligent leurs arrières et laissent passer les navires de l’opération Torch ? À cet instant de la guerre, les alliés savent que les allemands décodent facilement certains types de messages alors qu’eux-même sont parvenus quelques mois plus tôt à casser les codes de la machine Enigma, employée par l’état-major nazi.
Rien de plus facile pour eux que de faire savoir aux allemands qu’un convoi va appareiller de Freetown pour se rendre à Liverpool.
C’est une des règles de l’art de la guerre, pour vaincre, il faut parfois savoir renoncer et sacrifier un peu de ses propres forces. Les alliés l’ont fait à d’autres moments de la Seconde Guerre Mondiale. Ils l’ont fait pour la bonne cause, il s’agissait alors de stopper ce fou d’Hitler et cet objectif crucial pour les nations du monde libre méritait bien quelques sacrifices.
Mais qu’en est-il dès lors des 400 morts de ce jeu de massacre ? Ces pauvres bougres étaient-ils simplement quelques unes des nombreuses victimes du conflit ou bien ont-ils été des héros malgré eux que l’on a envoyés à une mort quasi-certaine pour emporter la victoire ? Nous ferons cette enquête, réaliserons ce film et publierons ce livre pour éclaircir ce point sombre de la Seconde Guerre Mondiale et rendre justice à ces marins oubliés. Nous ne jugerons personne mais tenterons surtout et simplement de connaitre la vérité !
LES INDICES
En cette fin octobre 1942, l’objectif n’est pas tant d’épargner la flotte venant d’Angleterre et des Etats-Unis que de retarder le moment où elle sera repérée par les sous-marins ennemis. En détournant les U-Boote, le convoi SL 125 permet aux navires de l’opération Torch d’approcher au plus près des plages du Maroc et d’Algérie avant d’y déverser leurs troupes.
Les forces nazies mais aussi le gouvernement français, ainsi d’ailleurs que le général De Gaulle, n’ont appris le débarquement qu’au tout dernier moment. Les forces françaises d’Algérie et du Maroc mais aussi l’aviation allemande basée en Sicile, n’ont pu réagir et livrer les combats acharnés que le commandement allié redoutait énormément. Si les sous-marins allemands avaient pu déceler au large l’énorme armada de l’opération Torch dès le 3, le 4 voire le 5 novembre, nul doute que la réaction des forces françaises d’Afrique du Nord assistées des avions de la Luftwaffe eût été plus importante. Peut-être aurait-elle même compromis le débarquement… C’est donc la thèse que nous tenterons de démontrer en réalisant cette enquête 80 ans après les faits ! Les mémoires de Churchill, quelques écrits et témoignages d’époque, les retranscriptions des échanges radios, l’analyse des cartes de l’opération Torch, des coïncidences troublantes inexpliquées constituent autant d’indices que nous évoquons dans les articles ci-joints mais nous devons faire plus. Des indices ne suffiront pas à établir la vérité, il nous faut en effet aller chercher des preuves. Qui sait si nous ne pourrons enregistrer des témoignages inédits de survivants s’il en reste, de leurs descendants ou de témoins indirects ? Mais nous devrons surtout refaire l’enquête et aller fouiller dans les archives restées secrètes ou dans celles qui n’ont pas encore été dépouillées. Nous ferons cela grâce à votre aide mais aussi, pourquoi pas, à vos conseils. Professionnels ou amateurs, passionnés ou simples curieux, si vous aimez les énigmes, si vous êtes épris de la grande Histoire, fan de la Seconde Guerre Mondiale et des batailles navales ou bien plus simplement, si vous êtes soucieux de la vérité, vous aurez envie de connaitre celle qui se cache derrière ce nom de code « SL 125 » !!!
En participant à notre campagne de crowdfunding, en devenant membres de notre association, vous serez pleinement associés à l’enquête que nous mènerons à travers le monde et au tournage de notre film, de Londres à Washington, de Freetown à Gibraltar, Paris, Glasgow ou Oslo. En contrepartie de votre aide, nous vous récompenserons de diverses manières et vous inviterons à des évènements liés à l’enquête, au livre et aux film que nous réaliserons !